Accorde-moi…
Accorde-moi la grâce de n’avoir qu’une souffrance, celle de faire souffrir;
et qu’une joie celle d’aider mes frères à être moins malheureux.
Pour que mes frères soient moins malheureux,
Accorde-moi Seigneur un esprit souple, afin que j’accepte de paraître faible ou sans défense, plutôt que de peiner ou de briser.
Accorde-moi un esprit droit afin que je n’interprète jamais en mal la peine que l’on me fait.
Accorde-moi un esprit simple, afin que je ne sois pas un poids pour ceux qui m’entourent.
Accorde-moi Seigneur un coeur ardent, afin que je reste ouvert à ceux qui pourraient me haïr,
m’envier ou me jalouser.
Accorde-moi un coeur humble, afin que je ne me raidisse pas devant les critiques, les procédés déloyaux, les jugements durs et hâtifs.
Accorde-moi un coeur large, afin que je supporte les étroitesses d’esprit et les égoïsmes révoltants.
Accorde-moi Seigneur une volonté ferme, afin que je persévère malgré la fatigue et malgré l’ingratitude.
Accorde-moi une volonté patiente, afin que mes frères soient heureux malgré leurs défauts, malgré leur faiblesse.
Accorde-moi une volonté rayonnante, afin qu’autour de moi personne ne se décourage, personne ne désespère.
Accorde-moi ne ne jamais juger sans preuve et de juger avec miséricorde.
Accorde-moi de ne jamais croire au mal que l’on dit des autres et surtout de ne jamais le répéter.
Accorde-moi surtout de savoir écouter, de savoir deviner, de savoir pardonner,
Afin que mes frères soient moins malheureux.
(Anonyme)






Nous sommes à bout de souffle, Seigneur, mais tu nous viens tout entier, de toute ta force, de toute ta ferveur, de tout ton Souffle brûlant…
Seigneur, ton fils est né enfant dans les bras de Marie,

Seigneur, nous avons dit NON à la torture. Nous n’avons pas dit non à beaucoup de fléaux, mais nous avons dit non à celui-là. Il est, pour nous, l’horreur des horreurs ; parmi toutes les violences, la plus effroyablement insupportable. Celle qui ne dépend que de nous, et non des éléments.
Seigneur, pourquoi m’as-tu dit d’aimer tous mes frères les hommes ? J’ai essayé, mais vers toi je reviens, effrayée ! J’étais si tranquille chez moi. Je m’étais organisée, je m’étais installée. Mon intérieur était confortable et je m’y trouvais bien. Seule, j’étais d’accord avec moi-même, à l’ abri du vent, de la pluie et des voyous, et je serais restée dans ma tour enfermée ! Mais à ma forteresse, tu as découvert une faille, tu m’as forcée à entrouvrir ma porte.





