Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion
Mercredi 5 Novembre 2025
à 14h à Sélestat
au foyer protestant
« Sur mon cou« : Etienne Daho reprend en concert la mise en musique d’Hélène Martin du texte Sur mon cou de Jean Genet (extrait du Condamné à mort), qu’il enregistre en 1998.
A (re)écouter en cette journée internationale pour l’abolition de la peine de mort.
Sur mon cou
Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus lègère et grave qu’une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.
Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
Mène-moi loin d’ici battre notre campagne.
Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir
Ni les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.
Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde!
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords
Mais viens! Pose ta joue contre ma tête ronde.
Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour.
Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour.
Amour, viens sur ma bouche! Amour, ouvre tes portes!
Traverse les couloirs, descends, marche léger
Vole dans l’escalier plus souple qu’un berger
Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes.
Ô traverse les murs, s’il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière
Use de la menace, use de la prière
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.
Jusqu’au 31 octobre 2025 , Le Centre d’Initiation aux Droits Humains (CIDH) accueille l’exposition « Dessine-moi le droit », conçue par le Défenseur des droits en partenariat avec Cartooning for Peace, un réseau international de 162 caricaturistes engagés.
===> En savoir plus…
A noter sur votre agenda; signature de la pétition en ligne en cliquant ICI
Via l’agence de presse Equipe Média, nous venons de recevoir des nouvelles accablantes concernant Mohamed Bourial notre filleul :
16 septembre 2025
Mohamed Bourial, un prisonnier politique sahraoui du groupe Gdeim Izik, a entamé une grève de la faim de 48 heures pour protester contre les conditions de détention déplorables et inhumaines, y compris le refus de médicaments essentiels et les restrictions sévères des visites familiales.
La grève de la faim a débuté le lundi 15 septembre 2025, à la prison d’Ait Melloul près d’Agadir, où Bourial est détenu à environ 700 kilomètres de sa famille à El Ayoun occupé.
Selon sa sœur, Oum Essad, qui a parlé à Equipe Media, le déclencheur immédiat de la protestation est un problème critique concernant la santé de Bourial. L’administration pénitentiaire l’a informé qu’il ne pouvait recevoir les médicaments nécessaires que de l’extérieur de l’établissement, une tâche presque impossible pour sa famille étant donné l’immense distance et leur accès restreint.
« C’est une politique délibérée pour briser son moral et sa santé », a déclaré Oum Essad. « Ils savent que nous vivons à 700 km de distance et que les visites sont sévèrement limitées. Comment sommes-nous censés lui procurer ses médicaments régulièrement ? »
La situation de la famille est aggravée par les restrictions sévères sur les visites. Oum Essad a révélé que la permission de voir Bourial n’est accordée qu’à sa mère, sa femme et une de ses sœurs. Tous les autres membres de la famille se voient systématiquement refuser les droits de visite, l’isolant de son réseau de soutien.
De plus, elle a détaillé les conditions de vie quotidiennes épouvantables que son frère endure. « Mohamed souffre de la mauvaise qualité de la nourriture fournie, et il vit en isolement total depuis sept ans », a-t-elle affirmé. Cet isolement prolongé et la mauvaise nutrition ont gravement affecté son bien-être physique et mental.
Mohamed Bourial est l’un des activistes sahraouis condamnés en lien avec les manifestations de Gdeim Izik, un camp démantelé par les forces marocaines en 2010. Son cas est fréquemment cité par les organisations de défense des droits de l’homme qui accusent le Maroc de détenir et de maltraiter de manière arbitraire les prisonniers politiques sahraouis.
Dans sa communication avec Equipe Media, Oum Essad a lancé un appel désespéré à la communauté internationale. Elle a appelé « toutes les consciences internationales à agir et à faire la lumière sur la situation de son frère et de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines ».
Vous pouvez envoyer un message de soutien à Mohamed Bourial à l’adresse suivante:
NB: il est vivement recommandé d’envoyer une copie de votre message de soutien à « parrainageppsahraouis@gmail.com » (géré par Françoise Schwartz de l’ AARASD –Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique) et une copie par courrier à la Croix rouge (Mme Mirjana Spoljaric EGGER – Présidente du CICR – Av. de la Paix 19 – 1202 GENEVE – CH)

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