Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion
Mercredi 3 Septembre 2025
à 14h au presbytère catholique à Sélestat;
Bel été et à bientôt !
« …et je rêve/ Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève…/ Oh, oh, Rêver, c’est déjà ça, c’est déjà ça« .
En 1993, la chanson « C’est déjà ça« , aux sonorités très orientales, évoque le pays du Soudan. Sur une musique de Laurent Voulzy, Alain Souchon dénonce les horreurs engendrées par la guerre et évoque l’arrivée des migrants dans les villes d’Europe. Un message qui reste d’actualité…
https://www.youtube.com/watch?v=jBIWL9S32QQ
Je sais bien que, rue d’Belleville,
Rien n’est fait pour moi,
Mais je suis dans une belle ville :
C’est déjà ça.
Si loin de mes antilopes,
Je marche tout bas.
Marcher dans une ville d’Europe,
C’est déjà ça.
Refrain:
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève…
Oh, oh,
Rêver, c’est déjà ça, c’est déjà ça.
Y a un sac de plastique vert
Au bout de mon bras.
Dans mon sac vert, il y a de l’air :
C’est déjà ça.
Quand je danse en marchant
Dans ces djellabas,
Ça fait sourire les passants :
C’est déjà ça.
(refrain)
Déjà…
Pour vouloir la belle musique,
Soudan, mon Soudan,
Pour un air démocratique,
On t’casse les dents.
Pour vouloir le monde parlé,
Soudan, mon Soudan,
Celui d’la parole échangée,
On t’casse les dents.
(refrain)
Je suis assis rue d’Belleville
Au milieu d’une foule,
Et là, le temps, hémophile
Coule.
(refrain x2)
A l’occasion du 40ème anniversaire de notre groupe, Annie a résumé les moments importants de cette incroyable aventure dans un recueil qui fait la part belle aux photos et qui reprend les 4 engagements forts de l’ACAT-Sélestat:
1. Recherche d’un enfant disparu en Argentine (1981-1994)
2. Accueil de jeunes réfugiés iraniens ( à partir de 1982)
3. Accueil d’une fillette rwandaise et de sa mère (1999-2003)
4. Parrainage d’un prisonnier politique sahraoui (depuis 2014…)
C’est avec grand plaisir que nous partageons avec vous ces 40 années de lutte pour la défense des Droits Humains: cliquez ici -> Livret 40 ans
Le groupe de l’ACAT de Carcassonne propose sa chronique hebdomadaire, le dimanche matin de 9h25 à 9h35. Au programme : les actions locales, nationales et internationales en cours et des appels pour agir.
Pour écouter ou ré-écouter les dernières chroniques: cliquez ici
– Accueil, distribution des « Appels du mois » (>>> en savoir plus…)
– Prière et texte proposés par Annie.
– Annette prépare la commande des « Croix de l’ Avent » de l’ACAT.
– Annie distribue à chacun des membres du groupe un exemplaire du recueil qu’elle a réalisé à l’occasion du 40ème anniversaire: depuis 1979, 40 années de lutte et 4 engagements forts (Argentine, Iran, Rwanda et Sahara Occidental). >>> en savoir plus…
– Agenda:
A l’occasion de la Fête de la Fraternité à Ebersheim à partir de 14h le dimanche 17 novembre prochain, notre groupe proposera aux enfants (et adultes) des puzzles à réaliser à partir des 4 panneaux retraçant les 4 engagements forts du groupe. C’est Annie qui a préparé les puzzles et qui les propose à notre sagacité en avant-première !
Une journée de formation ACAT se déroulera le samedi 7 mars 2020 au foyer St Georges à Sélestat. Le thème retenu sera » Quels liens entre pouvoir, religion et résistance ? »
Le Rassemblement Régional 2020 aura lieu les 3 et 4 octobre prochains au foyer St Thomas à Strasbourg avec pour thème » Lutter avec la non violence active ».
Sortie en 1988, « They dance alone » est une chanson de protestation contre le dictateur chilien Augusto Pinochet. Elle est composée par Sting, l’ex-chanteur du groupe The Police.
La chanson est une métaphore faisant référence aux femmes chiliennes en deuil (arpilleristas) qui dansent la Cueca, la danse nationale du Chili, seules avec des photographies de leurs proches disparus entre leurs mains.
They Dance Alone
(Elles Dansent Seules)
Why are those women here dancing on their own ?
Pourquoi toutes ces femmes dansent-elles seules ?
Whys is there this sadness in their eyes ?
Pourquoi y-a-t-il de la tristesse dans leurs yeux ?
Why are the soldiers here
Pourquoi les soldats sont-ils là
Their faces fixed like stones ?
Le visage figé comme de la pierre ?
I can’t see what it is they despise
Je ne comprends pas ce qu’ils méprisent.
[Chorus]
[Refrain]
They’re dancing with the missing
Elles dansent avec les disparus
They’re dancing with the dead
Elles dansent avec les morts
They’re dancing with the invisible ones
Elles dansent avec ceux qui sont invisibles
Their anguish is unsaid
Leur angoisse est tûe
They’re dancing with their fathers
Elles dansent avec leurs pères
They’re dancing with their sons
Elles dansent avec leurs fils
They’re dancing with their husbands
Elles dansent avec leurs maris
They dance alone
Elles dansent seules
They dance alone
Elles dansent seules
It’s the only form of protest they’re allowed
C’est la seule forme de protestation qu’il leur soit autorisé
I’ve seen their silent faces
J’ai vu leurs visages silencieux
They scream so loud
Ils hurlent si fort
If they were to speak these words
Si elles devaient y mettre des mots
They’d go missing too
Elles aussi disparaitraient
Another woman on the torture table
Une autre femme sur la table de torture
What else can they do ?
Que d’autre peuvent-elles faire ?
One day we’ll dance on their graves
Une jour nous danserons sur vos tombes
One day we’ll sing our freedom
Un jour nous chanterons notre liberté
One day we’ll laugh in our joy
Un jour nous exprimerons notre joie par nos rires
And we’ll dance (twice)
Et nous danserons ( deux fois)
Ellas danzan con los desaparecidos
Elles dansent avec les disparus
Danzan con los muertos
Elles dansent avec les morts
Danzan con amores invisibles
Elles dansent avec leurs amours invisibles
Con silenciosa angustia
Avec une angoisse silencieuse
Danzan con sus padres, con sus hijos, con sus esposos
Elles dansent avec leurs pères, avec leurs fils, avec leurs époux
Ellas danzan solas, danzan solas
Elles dansent seules, dansent seules
Hey Mr Pinochet, you’ve sown a bitter crop
Hé M. Pinochet, tu as semé une récolte amère
It’s foreign money that supports you
C’est l’argent de pays étrangers qui te soutient
One day the money is going to stop
Un jour l’argent ne rentrera plus
No wages for your torturers
Plus de salaires pour tes tortionnaires
No budget for your guns
Plus de budgets pour tes armes
Can you think of your own mother
Peux-tu imaginer ta propre mère
Dancin’ with her invisible son ?
En train de danser avec son fils invisible ?
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