ACAT SELESTAT

ACTION DES CHRETIENS POUR L’ABOLITION DE LA TORTURE
« Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites »  -  Matthieu (25-40)

Mohamed Bourial entame une grève de la faim.

Informations reçues d’ Oum Saad Bourial, la sœur de notre filleul sahraoui Mohamed Bourial:

Mohamed Bourial, suite aux souffrances provoquées par ses mauvaises conditions de détention à la prison de Eit melloul 1, région d’Agadir dans le sud du Maroc, a décidé d’entamer une grève de la faim  à partir du 1er Mars 2022, jusqu’à la réalisation de toutes ses revendications :

– être transféré auprès de sa famille à El Aaiun occupé;

– fin de son isolement qui dure depuis septembre 2017;

– respect de ses droits aux soins médicaux conformément aux obligations internationales;

– être traité en tant que prisonnier politique sahraoui, avec le respect de tous ses droits fondamentaux à commencer par le droit à recevoir des visites régulières, le droit au téléphone, le droit à la nourriture, aux études, mettre fin aux harcèlements commis par les fonctionnaires et les gardiens de la direction pénitentiaire.

Jugé illégalement et condamné à 30 ans de prison, notre filleul Mohamed Bourial est un prisonnier politique sahraoui du groupe  » Gdeim Izik » . Notre groupe Acat d’Alsace Centrale le parraine depuis 2014 dans le cadre du soutien en faveur de détenus victimes de torture et de leurs familles.

Pour envoyer un message de soutien* à notre filleul, écrire à:

Mohamed BOURIAL

Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH

N° d’écrou : 78607

Prison locale d’Ait Melloul 1

80 000 AIT MELLOUL

Maroc

* un message de soutien peut être une lettre ou une simple carte postale pour dire que nous ne l’oublions pas…

DERNIERE MINUTE:

D’après nos informations, suite à la promesse de la direction de la prison d’Ait Melloul 1 d’améliorer sa situation en prison, Mohamed BOURIAL a arrêté ce 16 mars  la grève de la faim qu’il avait entamée le 1er mars 2022 pour protester contre ses conditions de détention.

Le souffle du Sahara

La place St-Georges à Sélestat – Aquarelle MHz©

Mais quel lien peut-il donc exister entre Sélestat et le Sahara ?

Peut-être un grand souffle comme celui qui nous a rendu visite par deux fois au courant de ce mois de février. Nous avons ainsi vu notre atmosphère se teinter d’une poétique couleur orangée.

Souffle de l’Esprit qui relie les hommes et qui nous rappelle la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre filleul sahraoui Mohamed Bourial. Ne l’oublions pas, lui, et les 19 autres prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik qui viennent de lancer la semaine dernière une nouvelle grève de la faim pour protester contre les violations des droits humains dont ils sont victimes au fin fond des geôles marocaines.

Soyons le grain de sable dans le rouage de l’autoritarisme et de l’arbitraire.

Pour envoyer un message de soutien à notre filleul, écrire à:

Mohamed BOURIAL

Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH

N° d’écrou : 78607

Prison locale d’Ait Melloul 1

80 000 AIT MELLOUL

Maroc

 

NB: le 24 janvier dernier, la Radio Télé Suisse RTS a consacré son excellent magazine de décryptage de l’actualité internationale Géopolitis au peuple sahraoui: « Sahara, rêve brisé« .

A voir ICI

 

Dernières nouvelles de notre filleul.

A quelques jours du 10ème anniversaire de son arrestation par les autorités marocaines, notre filleul Mohamed Bourial vient d’effectuer une nouvelle grève de la faim de 48h après celle du 13 octobre dernier, grèves destinées :

– à alerter les organismes internationaux de défense des Droits de l’Homme quant aux conditions de détention inhumaines;

– à protester contre la privation des droits fondamentaux et contre les traitements inhumains de la part de l’administration de la prison locale d’Aït Melloul 1: malnutrition, manque de soins médicaux adaptés, cellule non pourvue de lit… D’autre part, suite à  son transfert depuis la prison de Tiflet 2, Mohamed Bourial n’a pu récupérer ses affaires privées (Coran, radio, couvertures, vêtements…) confisquées par l’administration pénitentiaire.

Aujourd’hui plus que jamais, il s’avère que notre filleul Mohamed Bourial est traumatisé physiquement et psychologiquement par les tortures subies depuis son arrestation et par sa détention arbitraire.

En tant que ressortissant du Sahara occidental occupé illégalement par le Maroc depuis 1975, Mohamed Bourial (ainsi que les autres prisonniers d’opinion sahraouis du groupe de Gdeim Izik) est une personne protégée par la quatrième Convention de Genève. Sa torture, sa condamnation inéquitable et sa détention sur le territoire du Maroc, puissance occupante, sont autant de violations graves du droit international humanitaire pouvant être constitutives de crimes de guerre.

De ce fait, Mohamed Bourial doit être libéré sans attendre et pouvoir rejoindre sa famille au Sahara Occidental.

Pour envoyer un message de soutien à notre filleul, écrire à:

Mohamed BOURIAL

Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH

Prison locale d’Ait Melloul 1

80 000 AIT MELLOUL

Maroc

 

 

Double peine pour Mohamed Bourial.

L’épidémie de Covid-19 souligne douloureusement le drame de la surpopulation et de l’insalubrité carcérales. La transmission du virus dans les prisons (comme dans d’autres lieux de privation de liberté tels que les centres de détention pour migrants, camps de réfugiés etc) préoccupe l’OMS qui rappelle les pays à leurs obligations envers les détenus mais aussi les personnels travaillant à leur contact. Mais l’OMS se heurte très souvent à des obstacles politiques ou économiques.

C’est le cas au Maroc où les prisonniers politiques sahraouis croupissent toujours dans les sordides prisons du royaume alors même que plusieurs milliers de détenus de droit commun ont été relachés. De ce fait, notre filleul Mohamed Bourial est en danger alors que les cas positifs se multiplient, les contagions étant vraisemblablement introduites par les gardiens. La Covid-19 s’ajoute à l’insalubrité, à la surpopulation et aux mauvais traitements.

L’ACAT accompagnée de nombreuses ONG lance un appel à protéger les prisonniers en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (–> lire l’appel)

Vous pouvez soutenir notre filleul Mohamed Bourial en lui adressant un message d’espérance:

Mohamed BOURIAL

N° d’écrou 2442 

Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH

Prison locale de Tiflet 2

15 000 KHEMISSET

Maroc

Mohamed Bourial à la prison de Bouizakarne.

Suite à la dernière grève de la faim, fin mars, de notre filleul Mohamed Bourial, l’administration pénitentiaire avait promis de le transférer dans une prison plus proche de sa famille. Voilà qui est fait. Mohamed Bourial vient d’être transféré, pour un mois, de la prison de Khemisset au Maroc ( à 1250 kms de Laâyoune au Sahara Occidental) à la prison de Bouizakarne au Maroc ( à 480 kms de Laâyoune).

Poursuivons notre soutien à Mohamed Bourial en lui envoyant une carte à l’adresse suivante:

Mohamed BOURIAL

N° d’écrou 2442 

Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH

Prison locale de Tiflet 2

15 000 KHEMISSET

Maroc

A Ronchamp, pour le 40ème anniversaire de la création de notre groupe, une photo souvenir avec le portrait de notre filleul emprisonné Mohamed Bourial.

 

Notre filleul en grand danger.

Notre filleul Mohamed Bourial, prisonnier politique sahraoui (du groupe Gdeim Izik), a entamé ce mercredi 20 mars 2019 une grève de la faim illimitée à la prison marocaine de Tiflet 2. Il compte ainsi dénoncer les mauvais traitements reçus et le non respect du droit international humanitaire par l’administration pénitentiaire marocaine; à savoir l’interdiction de la torture et autres traitements cruels ou dégradants, des conditions de détention dignes et des garanties judiciaires.

Mohamed Bourial a plus que jamais besoin de notre soutien. Portons le très fort dans nos pensées et nos prières et adressons lui un message de soutien à l’adresse suivante:

Mohamed BOURIAL

N° d’écrou 2442 

Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH

Prison locale de Tiflet 2

15 000 KHEMISSET

Maroc

 

Prisonniers sahraouis: dernières nouvelles.

Notre filleul Mohamed Bourial est toujours détenu arbitrairement dans la sinistre prison marocaine de Tiflet 2, à plus de 1200 kms de sa famille au Sahara Occidental. Aux dernières nouvelles, ses conditions de détention (et celles de ses co-détenus sahraouis) n’ont cessé de se dégrader, notamment après la grève de la faim menée en octobre dernier. Pour la direction pénitentiaire, tous les moyens sont bons pour brimer notre filleul: mise à l’isolement, cellule insalubre non conforme aux normes internationales, mauvaise nourriture, absence de soins médicaux, harcèlements quotidiens par les fonctionnaires de la prison et par des prisonniers de droit commun marocains, fouilles violentes et illégales… et comble de tout, interdiction de déposer plainte pour mauvais traitements.

Agir pour soutenir.

Comme tous les mois depuis le début de notre parrainage (voir articles précédents), nous envoyons une nouvelle carte de soutien à Mohamed Bourial ainsi qu’à sa famille. Vous aussi, vous pouvez apporter votre soutien par l’envoi d’une carte pour dire « Nous ne vous oublions pas« !

Ecrire à : Mohamed Bourial, N° d’écrou 2442, Prison de Tiflet 2, 15000 Khemisset, Maroc

Des nouvelles de Naâma Asfari.

Autre prisonnier d’opinion sahraoui incarcéré à la prison de Kénitra près de Rabat, Naâma Asfari a pu enfin recevoir la visite de son épouse Claude Mangin-Asfari. Nous nous en réjouissons et nous voulons partager avec vous :

 

Un cri dans le désert.

Mohamed Bourial, notre filleul, prisonnier d’opinion et sahraoui, est détenu arbitrairement dans les geôles marocaines depuis maintenant 8 ans. Après déjà un trop long calvaire passé dans plusieurs prisons (Salé; Larjat 1; Bouzakarn; Tiflet 2), Mohamed Bourial est actuellement placé à l’isolement en cellule disciplinaire suite à sa grève de la faim débutée le 15 octobre 2018. Cardiaque, il n’a pas accès aux traitements médicaux dont il aurait besoin. Les tortures physiques et psychologiques incessantes des autorités marocaines n’ont pour seul but que d’achever, cruellement, petit à petit notre filleul et ses compagnons du groupe Gdeim Izik.

Plus que jamais, il faut soutenir Mohamed Bourial, notamment en lui envoyant quelques mots, une carte postale… à l’adresse suivante:

Mohamed Bourial

N° d’écrou: 2442

Prison de Tiflet 2

15000 KHEMISSET

MAROC

In(justice) marocaine.

12 février 2018: c’est la troisième fois que le Maroc expulse les avocates françaises des prisonniers politiques sahraouis. Une étrange notion de la justice !

Voici le communiqué des avocates:

« Nous, Ingrid METTON et Olfa OULED, avocates au barreau de Paris, exprimons notre plus grande indignation face à la nouvelle atteinte portée à notre profession et face à l’entrave à l’exercice des droits de la défense.

Avocates de la défense de prisonniers sahraouis, nous nous sommes rendues au Maroc pour rendre visite à nos clients dans le cadre de leur pourvoi en cassation, suite à leur condamnation par la Cour d’appel de Rabat le 19 juillet 2017.

Hier, lundi 12 février 2018, nous avons été interpellées à la descente de notre avion à Casablanca ‪à 20h40. Nos passeports ont été confisqués. Nous avons été retenues sans motif et sans aucune notification jusqu’au lendemain 14h avant d’être expulsées du territoire.

Pendant plus de 18 heures, nous avons été placées sous escorte policière au sein de la zone internationale de l’aéroport de Casablanca et laissées sans information.

Cette détention arbitraire n’a pas pu être contestée par nos confrères marocains, en l’absence de toute décision écrite. Nous ne recevrons aucune visite des autorités compétentes, notamment consulaire. 

Pour la troisième fois dans ce dossier, les autorités marocaines nous ont empêché d’exercer le cœur de notre métier : la Défense.

En effet, en avril 2016, Me METTON avait déjà été interpellée à son hôtel, détenue arbitrairement à la préfecture de police de Rabat et expulsée en dehors de tout cadre légal.

En mai 2017, nous avions toutes deux été violemment expulsées par les forces de l’ordre de la salle d’audience de la Cour d’appel de Rabat en plein exercice de nos fonctions, alors que nous étions avocates constituées pour la défense. Me OULED avait été blessée lors de cette agression.

Toutes nos plaintes déposées en France ont, à ce jour, été classées sans suite.

Nos clients, quant à eux, ne peuvent plus recevoir de visite de leurs avocats. Ils sont dans l’impossibilité de préparer leur défense. 

Nous réaffirmons que la défense doit s’exercer librement pour tous et en tous lieux. Nous portons en nous ce principe fondateur de la profession d’avocat et n’aurons de cesse de le défendre, à travers le monde.

Ingrid METTON et Olfa OULED »

>>> en savoir plus

>>> écouter, au micro de RFI Afrique, Ingrid Metton, l’une des deux avocates expulsées, s’indignant face à l’entrave à l’exercice des droits de la défense:

Pourquoi notre filleul est-il toujours détenu ?

Voilà plus de 7 ans que notre filleul, Mohamed Bourial, est arbitrairement détenu au Maroc malgré les condamnations de plusieurs organes des Nations Unies. Cela fait également trois ans que notre groupe le parraine en tant que militant sahraoui, prisonnier d’opinion.

Pour bien comprendre la situation actuelle, nous vous proposons aujourd’hui plusieurs documents :

-« Crimes de guerre en plein désert », la nouvelle mise à jour de l’ACAT à propos de la dernière colonie d’Afrique, le Sahara occidental, occupé par le Maroc. L’ACAT dénonce les crimes de guerre que le Maroc y commet, parmi lesquels la colonisation, le pillage des ressources naturelles et la torture de militants sahraouis (dont fait partie Mohamed Bourial). (>>> en savoir plus)

-Un excellent reportage sur le Sahara Occidental, en 4 volets, publié le mois dernier sous la plume de Michel Dubois du Journal International:

  1. Le Sahara Occidental, d’hier à aujourd’hui (>>> en savoir plus)
  2. Sahara Occidental: des violations courantes des Droits de l’Homme (>>> en savoir plus)
  3. Au Sahara Occidental: des tensions ravivées sans cesse (>>> en savoir plus)
  4. Sahara Occidental: la course à la reconnaissance (>>> en savoir plus)

« Sahara Occidental: la France contre les Droits de l’Homme ? »: dans le journal Le Monde, nous avons retrouvé l’analyse de Philippe Bolopion (directeur ONU de Human Rights Watch) du 22 décembre 2010, deux mois après le massacre de Gdeim Izik. Son analyse reste, plus que jamais, d’actualité ! (>>> en savoir plus)

 

 

 



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