A toi l’inconnu, le torturé, l’opprimé !
Ce matin, à l’aube,
Tu es venu frapper à la porte de mon coeur.
J’ai vu ton visage tout affecté
Tu étais en pleurs et,
Sur tes joues meurtries coulaient de petites larmes argentées…
Tes grands yeux bruns me fixaient, l’air désespéré.
De ta bouche sortaient, à voix basse, des mots suppliants et insensés.
Ce matin, à l’aube,
Je t’ai ouvert la porte de mon coeur
Je ne sais si j’ai pu te consoler…
Tes joues, tout doucement, j’ai caressées
Mon regard a croisé l’océan de ton regard
Je t’ai murmuré quelques mots de réconfort
« Oui, je suis là pour toi; n’aie plus peur, reste fort ! »
« Je prie pour toi ! »
Gabrielle COELSCH-CHAMPLONG
Groupe ACAT de Sélestat – Novembre 2021
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