ACTION DES CHRETIENS POUR L’ABOLITION DE LA TORTURE « Ce que vous faites au plus petit d’entre les
miens, c’est à moi que vous le faites » - Matthieu (25-40)
–Accueil, distribution de l’ « Appel du mois » consacré à Nguyen Van Chuong (>>> en savoir plus…)
–Prières proposées par Annette.
-Distribution d’une nouvelle série de timbres consacrés au 40ème anniversaire de notre groupe.
-Bilan de notre participation au « Forum des associations » de Sélestat: de bons échanges entre les membres des associations présentes mais peu de visite de personnes extérieures.
-Bilan du dernier Rassemblement Régional à Sélestat: un bon cru réalisé sur une seule journée. Une expérience à réitérer? Annie va effectuer un petit sondage auprès des participants… A suivre.
–Parrainage d’un prisonnier d’opinion sahraoui: nous signons une carte de soutien préparée par Annette que nous envoyons à notre filleul Mohamed Bourial, emprisonné dans les geôles marocaines.
–Festivaldu film autour des droits de l’enfant à Sélestat: le prochain film » Demain est à nous » sera projeté mardi 5 novembre 2019 à 20H30 au cinéma Sélect de Sélestat; tarif unique 5€90.
Cette année, la Coalition mondiale contre la peine de mort, dont l’ACAT fait partie, a décidé de consacrer la journée mondiale contre la peine de mort du 10 octobre aux enfants dont les parents ont été condamnés à mort.
L’occasion pour l’ACAT, à travers des analyses et témoignages poignants, de faire la lumière sur la situation de ces enfants, mais aussi de toutes les personnes indirectement dévastées par la peine capitale.
Lindy Lou Isonhood a été jurée. Elle a condamné un homme à la peine de mort. Vingt ans après, hantée par ce verdict, elle est partie sur les routes du Mississippi à la rencontre des 11 autres jurés. Elle analyse l’impact de la peine de mort sur elle-même mais aussi sur d’autres qui, eux aussi, ont été amenés à l’approcher de plus près. Un témoignage poignant.
Une bonne cinquantaine de membres de l’ACAT s’est retrouvée samedi 5 octobre 2019 à Sélestat pour le traditionnel « Rassemblement Régional » regroupant les adhérents d’Alsace et de Moselle. Petite nouveauté: il s’agit désormais d’une journée de rencontre; et non plus d’un week-end; ce qui permet de densifier encore plus les échanges, bilans et projets. Avec la célébration oecuménique, ce rassemblement est aussi ouvert à un public plus large pour le temps d’une conférence. C’est l’occasion pour tous ceux qui le souhaitent de se nourrir d’informations et d’approfondir la réflexion sur des thèmes majeurs, avec des intervenants de qualité.
Cette année, nous avons accueilli Martin KOPP ( voir notre article précédent) pour nous expliquer les enjeux des « Droits humains et écologie ». Une conférence d’une heure suivie d’un échange d’une heure a permis à chacun de mesurer l’urgence du changement dans nos vies… et de proposer des pistes concrètes. (>>> découvrir comment Vivre le changement )
En lien avec le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée le 20 novembre 1989, la Journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre, se concentre cette année sur les enfants et leurs droits humains; enfants dont les parents ont été condamnés à mort ou exécutés.
C’est dans le cadre du Rassemblement Régional 2019 que nous avons le plaisir d’accueillir Martin KOPP à Sélestat, ce samedi 5 Octobre 2019 à 15h au foyer paroissial St Georges, pour une conférence-débat intitulée » Droits humains et écologie ».
Martin KOPP, « théologien de l’urgence climatique » dixit le journal La Croix (voir lien ci-dessous), est co-directeur de la campagne « Living the Change » chez GreenFaith, après avoir plaidoyé l’urgence climatique et écologique de la COP 19 à 23. Sa thèse de fin d’études pastorales est une réflexion sur le lien décroissance et théologie : « Croître en Dieu ? ». Il a lancé en 2014 une initiative interreligieuse en France le « Jeûne pour le climat ». Il préside la commission écologie et justice climatique de la Fédération Protestante de France.
L’histoire de la pensée écologique nourrit la confiance dans la capacité de l’homme à penser l’évolution de son lien à la nature, mais aussi la désespérance devant les conséquences déjà visibles . Et c’est ce en quoi l’ACAT est concerné : les migrations « écologiques » des populations, les peuples autochtones victimes des enjeux de pouvoir autour des destructions massives de la nature : nous nous devons d’interpeller mais aussi de questionner notre propre rapport à la nature et inventer une autre manière de vivre. Exemple : 100 paroisses se sont engagées en 2018 dans le label « Eglise Verte ».
En 1978, Jean-Loup Dabadie compose la chanson « L’assassin assassiné« , un plaidoyer tout en finesse contre la peine de mort. Une fois son morceau achevé, il parvient à convaincre Julien Clerc, un de ses plus brillants interprètes, de chanter cette chanson en direct dans une émission sur FR3.
Aussitôt, le titre connaît un fort impact. Robert Badinter, farouche partisan de l’abolition envoie une lettre de félicitations au chanteur.
Julien Clerc enregistre la chanson l’année suivante sur l’album « Sans entracte »; deux ans avant l’abolition de la peine de mort en France.
Une chanson à réécouter à la veille du 10 octobre, journée internationale contre la peine de mort…
C’était un jour à la maison
Je voulais faire une chanson
D’amour peut-être
À côté de la fenêtre
Quelqu’un que j’aime et qui m’aimait
Lisait un livre de Giono
Et moi penché sur mon piano
Comm’ sur un établi magique
J’essayais d’ajuster les mots
À ma musiqueLe matin même, à la Santé
Un homme, un homme avait été
Exécuté
Et nous étions si tranquilles
Là, au cœur battant de la ville
C’était un’ fin d’après-midi
À l’heure où les ombres fidèles
Sortant peu à peu de chez elles
Composent doucement la nuit
Comm’ aujourd’huiIls sont venus à pas de loup
Ils lui ont dit d’un ton doux
C’est le jour, c’est l’heure
Ils les a r’gardés sans couleur
Il était à moitié nu
« Voulez-vous écrire une lettre? »
Il a dit « Oui » il a pas pu
Il a pris une cigarette
Sur mon travail tombait le soir
Mais les mots restaient dans le noir
Qu’on me pardonne
Mais on ne peut certains jours
Écrire des chansons d’amour
Alors j’ai fermé mon piano
Paroles et musique de personne
Et j’ai pensé à ce salaud
Au sang lavé sur le pavé
Par ses bourreaux
Je ne suis président de rien
Moi je ne suis qu’un musicien
Je le sais bien
Et je n’prends pas de pose
Pour dire seulement cette chose
Messieurs les assassins commencent
Oui, mais la société recommence
Le sang d’un condamné à mort
C’est du sang d’homme, c’en est encore
C’en est encore
Chacun son tour, ça n’est pas drôle
On lui donne 2, 3 paroles
Et un peu d’alcool
On lui parle, on l’attache, on le cache
Dans la cour un grand dais noir
Protège sa mort des regards
Et puis ensuite, ça va très vite
Le temps que l’on vous décapite
Si je demande qu’on me permette
À la place d’une chanson
D’amour peut-être
De vous chanter un silence
C’est que ce souvenir me hante
Lorsque le couteau est tombé
Le crime a changé de côté
Ci-gît ce soir dans ma mémoire
Un assassin assassiné
Assassiné
Assassiné
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Dates à retenir
03/06/2024 : Prochaine réunion de notre groupe à Sélestat à 20h
L’ ACAT en quelques mots…
L’ACAT est l'ONG des chrétiens engagés pour les droits de l’homme. L’ACAT œuvre depuis sa création en France en 1974 pour l'abolition de la torture et de la peine de mort partout dans le monde et pour la défense du droit d'asile.
Ne les oublions pas
Ces personnes sont menacées, emprisonnées, battues, torturées, maintenues en détention ou risquent à tout moment d’être exécutées. Elles viennent du Bénin, de Colombie, d’Iran, de Russie, du Japon ou d’ailleurs, et sont réprimées en raison de leur engagement politique et/ou pour les droits humains.
SOUTENEZ-LES !
Par une prière, une lettre ou un courriel à leur famille.
NE LES OUBLIONS PAS !
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