Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion lundi 6 Janvier 2025 à 14h au presbytère catholique à Sélestat;
Il n’y a pas de réunion en décembre.
Belles fêtes de fin d’année !
Les mots nous sont retirés de la bouche,
Nos poèmes meurent sous les bombes
Avec ceux que l’on assassine à Kiev, à Marioupol et à Kharkiv.
La force brutale veut imposer la peur et semble triompher
Le long des douces rives du Dniepr.
Mais nous savons qu’un peuple fraternel
Toujours se relève
Et que le sang des victimes
Ne coule pas en vain sur le sol humilié.
Nous nous tiendrons debout à ses côtés,
Nous nous éclairerons à la brûlure de son deuil,
A la flamme de son courage,
Nous ne faiblirons pas.
Même s’il semble anéanti,
Le juste est toujours victorieux de la barbarie.
Les vastes plaines d’Ukraine, de Lviv à Donetsk,
Où poussent les blés de l’abondance et de la joie
N’oublieront jamais l’outrage,
Elles ne le recouvriront pas d’un brouillard d’oubli.
Toujours la résistance renaîtra,
Toujours plus forts des chants s’échapperont,
Toujours plus invincibles
Des hymnes en l’honneur de la liberté
Et du printemps !
Laissons les déjà envahir
Nos clairières silencieuses et solidaires !
Laissons fleurir les bourgeons de notre amour,
Hissons haut les couleurs
De nos cœurs !
Jean Lavoué, 2 mars 2022
Jean Lavoué, né en 1955, est un auteur français, poète et essayiste qui vit dans le Morbihan. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, récits, essais, recueils poétiques touchant notamment à la littérature et à la spiritualité.
Le Crucifié ces jours est en Ukraine
Le Crucifié ces jours est en Ukraine. Il est avec les jeunes qui meurent dans les combats, les civils qui fuient les bombardements et qui sont écrasés par les bombes, les femmes, les vieillards et les enfants qui ont peur et se cachent, les blessés dans les hôpitaux surchargés, les mères qui pleurent leur fils tué. Ô Jésus ! pourquoi, pourquoi la guerre ?
Le Crucifié ces jours a mal et crie : « J’ai soif ! », et encore : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Il est couvert de sang, le sien et celui des autres. Avec toutes celles et tous ceux qui l’entourent il a peur. Il dit : « Ma vie, ô Père je te la donne Je suis venu pour que pas un seul ne soit perdu ». Ô Jésus ! jusques à quand la destruction de l’homme par l’homme ?
Le Crucifié ces jours n’a pas de tombeau. Son corps mutilé pend aux carrefours des rues de Kiev et d’ailleurs. Joseph d’Arimathie n’a pu obtenir que soit recueillie sa dépouille, et les femmes de sa famille et de son entourage ont été empêchées de le rejoindre. Ni prières ni aromates pour lui ! Point d’ange consolateur ! Ô Jésus ! qu’ils sont longs les vendredis saints du monde !
Le Crucifié ce jour vient mendier ma solidarité. Il me dit : « J’ai besoin de toi ». Il met son corps entre mes mains. Il me montre les Ukrainiens et dit : « Voici ta mère, voici tes frères ! », et puis : « Ce que tu fais à l’un de ces petits qui sont les miens, c’est à moi que tu le fais ! ». Il en appelle à ma révolte, à ma prière, à mon jeûne, à mon partage. Ô Jésus ! me voici !
Christian Delorme
28 février 2022
Retour aux réunions en présentiel après un hiver perturbé par la COVID.
une centaine de participants, 5 personnes de notre groupe
manifestation émouvante, avec témoignages, textes, informations, écoute de l’hymne ukrainien
exposé très clair sur la géographie et l’histoire de l’Ukraine, pour mieux comprendre la situation actuelle – débat intéressant avec éclairage sur l’église orthodoxe, les enjeux économiques, etc.
besoins énormes et divers : logistique alimentaire, accompagnement, insertion, recherche d’interprètes, d’infirmiers et de médecins…
collecte jusqu’au 6 avril à l’ITEP Blanck, 2 rue du couvent à Ebersmunster – du lundi au vendredi matin (8h-12h et 13h-17h) : riz, pâtes, lentilles, crème UHT, sauce tomate, biscuits, café, thé, cornichons, produits d’hygiène, couches, lingettes, serviettes hygiéniques, lits parapluie
renseignements : Yves Alberti de l’ARSEA – 06.87.21.90.21
Informations reçues d’ Oum Saad Bourial, la sœur de notre filleul sahraoui Mohamed Bourial:
Mohamed Bourial, suite aux souffrances provoquées par ses mauvaises conditions de détention à la prison de Eit melloul 1, région d’Agadir dans le sud du Maroc, a décidé d’entamer une grève de la faim à partir du 1er Mars 2022, jusqu’à la réalisation de toutes ses revendications :
– être transféré auprès de sa famille à El Aaiun occupé;
– fin de son isolement qui dure depuis septembre 2017;
– respect de ses droits aux soins médicaux conformément aux obligations internationales;
– être traité en tant que prisonnier politique sahraoui, avec le respect de tous ses droits fondamentaux à commencer par le droit à recevoir des visites régulières, le droit au téléphone, le droit à la nourriture, aux études, mettre fin aux harcèlements commis par les fonctionnaires et les gardiens de la direction pénitentiaire.
Jugé illégalement et condamné à 30 ans de prison, notre filleul Mohamed Bourial est un prisonnier politique sahraoui du groupe » Gdeim Izik » . Notre groupe Acat d’Alsace Centrale le parraine depuis 2014 dans le cadre du soutien en faveur de détenus victimes de torture et de leurs familles.
Pour envoyer un message de soutien* à notre filleul, écrire à:
Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH
N° d’écrou : 78607
Prison locale d’Ait Melloul 1
80 000 AIT MELLOUL
Maroc
* un message de soutien peut être une lettre ou une simple carte postale pour dire que nous ne l’oublions pas…
DERNIERE MINUTE:
D’après nos informations, suite à la promesse de la direction de la prison d’Ait Melloul 1 d’améliorer sa situation en prison, Mohamed BOURIAL a arrêté ce 16 mars la grève de la faim qu’il avait entamée le 1er mars 2022 pour protester contre ses conditions de détention.
« Hiroshima » est une chanson de Georges Moustaki sur l’album « Danse » sorti en 1972.
Véritable hymne à la paix, nous dédicaçons cette chanson au peuple ukrainien qui souffre suite à l’invasion de son territoire par l’armée russe.
Par la colombe et l’olivier
Par la détresse du prisonnier
Par l’enfant qui n’y est pour rien
Peut-être viendra-t-elle demain
Avec les mots de tous les jours
Avec les gestes de l’amour
Avec la peur, avec la faim
Peut-être viendra-t-elle demain
Par tous ceux qui sont déjà morts
Par tous ceux qui vivent encore
Par ceux qui voudraient vivre enfin
Peut-être viendra-t-elle demain
Avec les faibles, avec les forts
Avec tous ceux qui sont d’accord
Ne seraient-ils que quelques-uns
Peut-être viendra-t-elle demain
Par tous les rêves piétinés
Par l’espérance abandonnée
À Hiroshima, ou plus loin
Peut-être viendra-t-elle demain
La Paix!