Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion
Jeudi 8 Janvier 2026
à 14h à Châtenois
(pour tout renseignement: 06 86 89 72 20)
Très souvent pionnières lorsqu’il s’agit de défendre les droits humains, et l’histoire de l’ACAT est là pour le prouver, les femmes sont fréquemment les grandes oubliées.
Alors ne boudons pas notre plaisir aujourd’hui avec la parution du nouvel ouvrage de Marie-Josée Masconi « Et les femmes se sont levées – Portraits de résistantes Alsaciennes et Lorraines » (Ed. La Nuée Bleue) !
Résumé:
Marie-José Masconi, Lorraine d’origine et Alsacienne d’adoption, fille de deux résistants déportés, est présidente des Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation, délégation du Bas-Rhin. Elle a publié « La longue nuit de Lucie » ( Ed. La Nuée Bleue) où elle raconte le calvaire de sa mère résistante condamnée à mort par les nazis.
Retrouvez l’autrice en vidéo lors de son passage à la Librairie Kléber à Strasbourg:
Méditation proposée par l’ACAT Luxembourg et l’ACAT Suisse dans le cadre de leur campagne en faveur de la minorité musulmane persécutée des Ouïghours dans la Région autonome du Xinjiang, en Chine.
Nous contemplons le « Visage du Christ, Couronne d’épines », peint par Alexej Jawlensky en 1918 – visage d’un homme martyrisé, plongé dans la douleur. La couronne d’épine a une double signification: à la douleur physique s’ajoute l’expérience du mépris et du rejet. Le « signe lumineux » sur le front du torturé fait pressentir que la souffrance sera surmontée. Si nous nous exposons entièrement à cette image de souffrance, nous le faisons dans l’espoir et la conviction que la mort ni la violence n’auront le dernier mot.
Les évangiles nous transmettent le récit de la souffrance et de la mort de Jésus. Juste avant ce récit, chez Matthieu (25,40), nous trouvons le testament de Jésus: « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Qui sont les plus petits frères et sœurs? Ou encore: « Qui est mon prochain? » Dans la parabole du bon Samaritain (Lc 10,29-36) Jésus répond clairement à cette question: Mon prochain, c’est celui ou celle qui en ce moment même a besoin de mon aide, sans distinction de religion, de sexe, d’ethnie ou de position sociale. À nous de nous faire le prochain de cette personne, en nous engageant pleinement et sans hésiter.
Et c’est ainsi que nous voyons apparaître cette année, derrière le visage de l’homme de douleur, les visages des hommes, femmes et enfants de la minorité musulmane des Ouïghours dans la Région autonome du Xinjiang, auxquels l’action du Vendredi Saint de cette année est consacrée. Les Ouïghours n’ont pas le droit de pratiquer leur langue, ni leur culture, ni leur religion. Ils vivent sous la surveillance et le contrôle permanents de l’État chinois. Innombrables sont ceux et celles qui dans des camps d’internement de masse subissent les mauvais traitements et la torture et font face au génocide culturel, détenus derrière des fils barbelés épineux et tranchants – au vu et au su du monde.
Un proverbe ouïghour dit: « Non sans raison, Allah a donné deux oreilles mais une langue. » Nous prions Dieu afin qu’il nous aide à entendre les torturés et d’intercéder, d’une seule langue, en faveur de nos frères et sœurs. Nous prions avec le psalmiste: « Je pense à ta parole : Cherchez ma face ! Je cherche ta face, Seigneur. » (Ps 27,8) et nous le savons: « C’est dans le visage d’autrui que Dieu me parle, » (E. Levinas) – dans le visage de la personne humaine vulnérable, blessée.
Un des plus anciens sites religieux francophones nous propose une « Edition Spéciale » à l’occasion de la Semaine Sainte, en « direct » de Jérusalem: à découvrir ICI !
Mais quel lien peut-il donc exister entre Sélestat et le Sahara ?
Peut-être un grand souffle comme celui qui nous a rendu visite par deux fois au courant de ce mois de février. Nous avons ainsi vu notre atmosphère se teinter d’une poétique couleur orangée.
Souffle de l’Esprit qui relie les hommes et qui nous rappelle la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre filleul sahraoui Mohamed Bourial. Ne l’oublions pas, lui, et les 19 autres prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik qui viennent de lancer la semaine dernière une nouvelle grève de la faim pour protester contre les violations des droits humains dont ils sont victimes au fin fond des geôles marocaines.
Soyons le grain de sable dans le rouage de l’autoritarisme et de l’arbitraire.
Pour envoyer un message de soutien à notre filleul, écrire à:
Mohamed BOURIAL
Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH
N° d’écrou : 78607
Prison locale d’Ait Melloul 1
80 000 AIT MELLOUL
Maroc
NB: le 24 janvier dernier, la Radio Télé Suisse RTS a consacré son excellent magazine de décryptage de l’actualité internationale Géopolitis au peuple sahraoui: « Sahara, rêve brisé« .
Plus connu pour ses chansons comiques des années 70, Pierre Perret publie en 1977 « Lily« , une chanson abordant les thèmes du racisme et de l’intégration des étrangers. Il recevra le « Prix 1978 de la Paix » de la Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme. Cette chanson marque une inflexion vers des chansons plus engagées. Elle reste, hélas, plus que jamais d’actualité !
On la trouvait plutôt jolie Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu’on était égaux Lily
Au pays d’ Voltaire et d’Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu’on ne recevait que des blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s’est tapé des sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L’accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l’appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Mêm’ s’il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l’épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
N’ somm’s pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l’Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s’unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c’est pour conjurer sa peur Lily
Qu’elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugusses
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l’enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l’amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris

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