Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion lundi 6 Janvier 2025 à 14h au presbytère catholique à Sélestat;
Il n’y a pas de réunion en décembre.
Belles fêtes de fin d’année !
#GdeimIzik : Déjà 10 ans de détention arbitraire et d'actes de torture sur des militants sahraouis !
📢@ACAT_France @omctorg @fidh_fr demandent leur libération aux autorités marocaines !
Notre communiqué ➡️https://t.co/dK2JTSu8ls#SaharaOccidental 🇪🇭 #Maroc 🇲🇦 pic.twitter.com/64DVQG665J
— ACAT (@ACAT_France) November 6, 2020
Bernadette Forhan, présidente de l’ACAT – France :
« Il est plus que temps pour le Maroc de libérer les prisonniers de Gdeim Izik. Le caractère arbitraire de leur détention est flagrant, comme le rappelaient d’ailleurs les experts des Nations unies : aveux obtenus sous la torture, absence d’enquête indépendante sur les allégations de torture, non-respect du droit de la défense durant les procès… L’instrumentalisation de la justice pour criminaliser toutes les revendications qui s’élèvent dans le royaume, qu’elles soient territoriales ou sociales, doit cesser. »
—> lire le communiqué complet des organisations signataires: ACAT-France, FIDH et OMCT
—> lire la tribune de Bernadette Forhan dans le journal Le Monde du 08/11/2020
—> lire le blog de Naâma Asfari en date du 6/11/2020 dans Médiapart
—> lire l’article de Marie Verdier dans le journal La Croix
Les Etats-Unis sont enfin débarrassés d'un président qui affichait ouvertement son mépris des droits de l'homme et faisait l'apologie de la torture. A @JoeBiden désormais de faire ses preuves.
— Centre Primo Levi (@CentrePrimoLevi) November 7, 2020
Malgré la condamnation du Maroc par le Comité contre la torture (CAT), Naâma Asfari demeure emprisonné dans les geôles marocaines depuis 10 ans avec 18 autres prisonniers sahraouis (dont notre filleul Mohamed Bourial) dans l’affaire du camp de Gdeim Izik. Défenseur des droits et militant de la cause sahraouie, il se bat pour sa libération et la reconnaissance des tortures qu’il a subies.
Dans le cadre du suivi de la décision du CAT, l’ACAT continue de se mobiliser pour faire valoir les droits de Naâma Asfari et de ses codétenus ( dont notre filleul Mohamed Bourial) et dénonce les violations qui se poursuivent à leur encontre.
–> télécharger la lettre d’interpellation
En mars 2017, nous avions le plaisir d’accueillir à Sélestat l’épouse de Naâma Asfari, Claude Mangin, prix des droits de l’homme 2018 de l’ACAT, lors de la projection du film « Dis-leur que j’existe » (–> voir le trailer) dans le cadre de notre parrainage de Mohamed Bourial et de ses codétenus sahraouis. (–> en savoir plus…). Plus que jamais, son témoignage est d’une actualité brûlante.
A quelques jours du 10ème anniversaire de son arrestation par les autorités marocaines, notre filleul Mohamed Bourial vient d’effectuer une nouvelle grève de la faim de 48h après celle du 13 octobre dernier, grèves destinées :
– à alerter les organismes internationaux de défense des Droits de l’Homme quant aux conditions de détention inhumaines;
– à protester contre la privation des droits fondamentaux et contre les traitements inhumains de la part de l’administration de la prison locale d’Aït Melloul 1: malnutrition, manque de soins médicaux adaptés, cellule non pourvue de lit… D’autre part, suite à son transfert depuis la prison de Tiflet 2, Mohamed Bourial n’a pu récupérer ses affaires privées (Coran, radio, couvertures, vêtements…) confisquées par l’administration pénitentiaire.
Aujourd’hui plus que jamais, il s’avère que notre filleul Mohamed Bourial est traumatisé physiquement et psychologiquement par les tortures subies depuis son arrestation et par sa détention arbitraire.
En tant que ressortissant du Sahara occidental occupé illégalement par le Maroc depuis 1975, Mohamed Bourial (ainsi que les autres prisonniers d’opinion sahraouis du groupe de Gdeim Izik) est une personne protégée par la quatrième Convention de Genève. Sa torture, sa condamnation inéquitable et sa détention sur le territoire du Maroc, puissance occupante, sont autant de violations graves du droit international humanitaire pouvant être constitutives de crimes de guerre.
De ce fait, Mohamed Bourial doit être libéré sans attendre et pouvoir rejoindre sa famille au Sahara Occidental.
Pour envoyer un message de soutien à notre filleul, écrire à:
Mohamed BOURIAL
Sous couvert du CICR, de la MINURSO et de la CONASADH
Prison locale d’Ait Melloul 1
80 000 AIT MELLOUL
Maroc