Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion lundi 6 Janvier 2025 à 14h au presbytère catholique à Sélestat;
Il n’y a pas de réunion en décembre.
Belles fêtes de fin d’année !
A lire dans le dernier « Agissons avec l’ ACAT » : Tito de Alencar (1945-1974): Un dominicain brésilien martyr de la dictature.
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Blackbird est une chanson de « l’album blanc « des Beatles (1968). Les paroles s’inspirent du combat des Noirs américains pour leurs droits civiques, représentés par l’image d’un merle noir blessé (blackbird en anglais) qui se débat pour apprendre à voler. Une bien jolie métaphore de Paul McCartney.
A écouter: la superbe reprise par Crosby, Stills & Nash
Blackbird
Merle
Blackbird singing in the dead of night
Merle chantant à l’aube
Take these broken wings and learn to fly
Prends ces ailes brisées et apprends à voler
All your life
Toute ta vie
You were only waiting for this moment to arise.
Tu attendais seulement ce moment pour prendre ton essor
Blackbird singing in the dead of night
Merle chantant à l’aube
Take these sunken eyes and learn to see
Prends ces yeux enfoncés et apprends à voir
All your life
Toute ta vie
You were only waiting for this moment to be free.
Tu attendais seulement ce moment pour être libre
Blackbird fly Blackbird fly
Vole merle, vole merle
Into the light of the dark black night.
Dans la lumière de la sombre nuit noire
You were only waiting for this moment to arise
Tu attendais seulement ce moment pour prendre ton essor
Très souvent pionnières lorsqu’il s’agit de défendre les droits humains, et l’histoire de l’ACAT est là pour le prouver, les femmes sont fréquemment les grandes oubliées.
Alors ne boudons pas notre plaisir aujourd’hui avec la parution du nouvel ouvrage de Marie-Josée Masconi « Et les femmes se sont levées – Portraits de résistantes Alsaciennes et Lorraines » (Ed. La Nuée Bleue) !
Résumé:
Marie-José Masconi, Lorraine d’origine et Alsacienne d’adoption, fille de deux résistants déportés, est présidente des Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation, délégation du Bas-Rhin. Elle a publié « La longue nuit de Lucie » ( Ed. La Nuée Bleue) où elle raconte le calvaire de sa mère résistante condamnée à mort par les nazis.
Retrouvez l’autrice en vidéo lors de son passage à la Librairie Kléber à Strasbourg:
Méditation proposée par l’ACAT Luxembourg et l’ACAT Suisse dans le cadre de leur campagne en faveur de la minorité musulmane persécutée des Ouïghours dans la Région autonome du Xinjiang, en Chine.
Nous contemplons le « Visage du Christ, Couronne d’épines », peint par Alexej Jawlensky en 1918 – visage d’un homme martyrisé, plongé dans la douleur. La couronne d’épine a une double signification: à la douleur physique s’ajoute l’expérience du mépris et du rejet. Le « signe lumineux » sur le front du torturé fait pressentir que la souffrance sera surmontée. Si nous nous exposons entièrement à cette image de souffrance, nous le faisons dans l’espoir et la conviction que la mort ni la violence n’auront le dernier mot.
Les évangiles nous transmettent le récit de la souffrance et de la mort de Jésus. Juste avant ce récit, chez Matthieu (25,40), nous trouvons le testament de Jésus: « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Qui sont les plus petits frères et sœurs? Ou encore: « Qui est mon prochain? » Dans la parabole du bon Samaritain (Lc 10,29-36) Jésus répond clairement à cette question: Mon prochain, c’est celui ou celle qui en ce moment même a besoin de mon aide, sans distinction de religion, de sexe, d’ethnie ou de position sociale. À nous de nous faire le prochain de cette personne, en nous engageant pleinement et sans hésiter.
Et c’est ainsi que nous voyons apparaître cette année, derrière le visage de l’homme de douleur, les visages des hommes, femmes et enfants de la minorité musulmane des Ouïghours dans la Région autonome du Xinjiang, auxquels l’action du Vendredi Saint de cette année est consacrée. Les Ouïghours n’ont pas le droit de pratiquer leur langue, ni leur culture, ni leur religion. Ils vivent sous la surveillance et le contrôle permanents de l’État chinois. Innombrables sont ceux et celles qui dans des camps d’internement de masse subissent les mauvais traitements et la torture et font face au génocide culturel, détenus derrière des fils barbelés épineux et tranchants – au vu et au su du monde.
Un proverbe ouïghour dit: « Non sans raison, Allah a donné deux oreilles mais une langue. » Nous prions Dieu afin qu’il nous aide à entendre les torturés et d’intercéder, d’une seule langue, en faveur de nos frères et sœurs. Nous prions avec le psalmiste: « Je pense à ta parole : Cherchez ma face ! Je cherche ta face, Seigneur. » (Ps 27,8) et nous le savons: « C’est dans le visage d’autrui que Dieu me parle, » (E. Levinas) – dans le visage de la personne humaine vulnérable, blessée.
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