ACAT SELESTAT

ACTION DES CHRETIENS POUR L’ABOLITION DE LA TORTURE
« Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites »  -  Matthieu (25-40)

Musique et Droits humains (#2)

Il y a déjà 10 ans, Francis Cabrel sortait son onzième album studio « Des roses et des orties » sur lequel on peut écouter un titre prémonitoire: « African Tour« , l’histoire d’un africain qui rêve d’Europe. Quand la justesse des paroles de l’artiste rejoint la beauté d’une ballade… pour une tragédie de l’immigration plus actuelle que jamais. A écouter et faire écouter au législateur et à tous ceux qui hésitent encore entre « délit de solidarité » et « principe de fraternité » !

>>> voir la vidéo

Déjà nos villages s’éloignent
Quelques fantômes m’accompagnent
Y’aura des déserts, des montagnes
A traverser jusqu’à l’Espagne
Et après… Inch’allah

On a de mauvaises chaussures
L’argent cousu dans nos doublures
Les passeurs doivent nous attendre
Le peu qu’on a ils vont le prendre
Et après

Est-ce que l’Europe est bien gardée
Je n’en sais rien
Est-ce que les douaniers sont armés
On verra bien
Si on me dit, c’est chacun chez soi
Moi je veux bien, sauf que chez moi
Sauf que chez moi y’a rien

Pas de salon, pas de cuisine
Les enfants mâchent des racines
Tout juste un carré de poussière
Un matelas jeté par terre
Au dessus… Inch’allah

Vous vous imaginez peut-être
Que j’ai fait tous ces kilomètres
Tout cet espoir, tout ce courage
Pour m’arrêter contre un grillage

Est-ce que l’Europe est bien gardée?
Je n’en sais rien
Est-ce que les douaniers vont tirer?
On verra bien
Si on me dit, c’est chacun chez soi
Moi je veux bien, sauf que chez moi
Sauf que chez moi y’a rien

Je n’en sais rien
On verra bien
Moi, je veux bien
Sauf que chez moi…

La moitié d’un échafaudage
J’en demande pas davantage
Un rien, une parole, un geste
Donnez-moi tout ce qu’il vous reste
Et après…
Je n’en sais rien

On verra bien
Moi, je veux bien
Sauf que chez moi…
Déjà nos villages s’éloignent…

 

Musique et Droits humains (#1)

Souvent plus efficace qu’un long discours, une chanson et sa mélodie: c’est le cas lorsqu’on veut parler des Droits humains.

En voici un bel exemple avec « Diego libre dans sa tête« , la très belle chanson écrite et composée par Michel Berger en 1981 pour dénoncer les dictatures d’Amérique latine.

Un message qui reste, malheureusement, toujours d’actualité; les prisonniers d’opinion n’ont jamais été aussi nombreux à travers le monde qu’en cette année 2018.

Nous avons une pensée toute particulière pour notre filleul Mohamed Bourial prisonnier d’opinion arbitrairement détenu dans les geôles marocaines.

https://www.youtube.com/watch?v=4XDsOcMJM3k

Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu’il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d’oiseaux
S’envolent sans effort

Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S’endort peut-etre…

Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
je pense à lui

Ohhhhhh
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S’endort peut-être…

Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?

Ohhhh
Diego libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être …



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