ACTION DES CHRETIENS POUR L’ABOLITION DE LA TORTURE « Ce que vous faites au plus petit d’entre les
miens, c’est à moi que vous le faites » - Matthieu (25-40)
– Accueil, distribution des « Appels du mois » (>>> en savoir plus…)
– Prière et texte proposés par Annie.
– Annette prépare la commande des « Croix de l’ Avent » de l’ACAT.
– Annie distribue à chacun des membres du groupe un exemplaire du recueil qu’elle a réalisé à l’occasion du 40ème anniversaire: depuis 1979, 40 années de lutte et 4 engagements forts (Argentine, Iran, Rwanda et Sahara Occidental). >>> en savoir plus…
– Agenda:
A l’occasion de la Fête de la Fraternité à Ebersheim à partir de 14h le dimanche 17 novembre prochain, notre groupe proposera aux enfants (et adultes) des puzzles à réaliser à partir des 4 panneaux retraçant les 4 engagements forts du groupe. C’est Annie qui a préparé les puzzles et qui les propose à notre sagacité en avant-première !
Une journée de formation ACAT se déroulera le samedi 7 mars 2020 au foyer St Georges à Sélestat. Le thème retenu sera » Quels liens entre pouvoir, religion et résistance ? »
Le Rassemblement Régional 2020 aura lieu les 3 et 4 octobre prochains au foyer St Thomas à Strasbourg avec pour thème » Lutter avec la non violence active ».
Sortie en 1988, « They dance alone » est une chanson de protestation contre le dictateur chilien Augusto Pinochet. Elle est composée par Sting, l’ex-chanteur du groupe The Police.
La chanson est une métaphore faisant référence aux femmes chiliennes en deuil (arpilleristas) qui dansent la Cueca, la danse nationale du Chili, seules avec des photographies de leurs proches disparus entre leurs mains.
They Dance Alone
(Elles Dansent Seules)
Why are those women here dancing on their own ? Pourquoi toutes ces femmes dansent-elles seules ? Whys is there this sadness in their eyes ? Pourquoi y-a-t-il de la tristesse dans leurs yeux ? Why are the soldiers here Pourquoi les soldats sont-ils là Their faces fixed like stones ? Le visage figé comme de la pierre ? I can’t see what it is they despise Je ne comprends pas ce qu’ils méprisent.
[Chorus] [Refrain] They’re dancing with the missing Elles dansent avec les disparus They’re dancing with the dead Elles dansent avec les morts They’re dancing with the invisible ones Elles dansent avec ceux qui sont invisibles Their anguish is unsaid Leur angoisse est tûe
They’re dancing with their fathers Elles dansent avec leurs pères They’re dancing with their sons Elles dansent avec leurs fils They’re dancing with their husbands Elles dansent avec leurs maris They dance alone Elles dansent seules They dance alone Elles dansent seules
It’s the only form of protest they’re allowed C’est la seule forme de protestation qu’il leur soit autorisé I’ve seen their silent faces J’ai vu leurs visages silencieux They scream so loud Ils hurlent si fort If they were to speak these words Si elles devaient y mettre des mots They’d go missing too Elles aussi disparaitraient Another woman on the torture table Une autre femme sur la table de torture What else can they do ? Que d’autre peuvent-elles faire ?
One day we’ll dance on their graves Une jour nous danserons sur vos tombes One day we’ll sing our freedom Un jour nous chanterons notre liberté One day we’ll laugh in our joy Un jour nous exprimerons notre joie par nos rires And we’ll dance (twice) Et nous danserons ( deux fois)
Ellas danzan con los desaparecidos Elles dansent avec les disparus Danzan con los muertos Elles dansent avec les morts Danzan con amores invisibles Elles dansent avec leurs amours invisibles Con silenciosa angustia Avec une angoisse silencieuse Danzan con sus padres, con sus hijos, con sus esposos Elles dansent avec leurs pères, avec leurs fils, avec leurs époux Ellas danzan solas, danzan solas Elles dansent seules, dansent seules
Hey Mr Pinochet, you’ve sown a bitter crop Hé M. Pinochet, tu as semé une récolte amère It’s foreign money that supports you C’est l’argent de pays étrangers qui te soutient One day the money is going to stop Un jour l’argent ne rentrera plus No wages for your torturers Plus de salaires pour tes tortionnaires No budget for your guns Plus de budgets pour tes armes Can you think of your own mother Peux-tu imaginer ta propre mère Dancin’ with her invisible son ? En train de danser avec son fils invisible ?
–Accueil, distribution de l’ « Appel du mois » consacré à Nguyen Van Chuong (>>> en savoir plus…)
–Prières proposées par Annette.
-Distribution d’une nouvelle série de timbres consacrés au 40ème anniversaire de notre groupe.
-Bilan de notre participation au « Forum des associations » de Sélestat: de bons échanges entre les membres des associations présentes mais peu de visite de personnes extérieures.
-Bilan du dernier Rassemblement Régional à Sélestat: un bon cru réalisé sur une seule journée. Une expérience à réitérer? Annie va effectuer un petit sondage auprès des participants… A suivre.
–Parrainage d’un prisonnier d’opinion sahraoui: nous signons une carte de soutien préparée par Annette que nous envoyons à notre filleul Mohamed Bourial, emprisonné dans les geôles marocaines.
–Festivaldu film autour des droits de l’enfant à Sélestat: le prochain film » Demain est à nous » sera projeté mardi 5 novembre 2019 à 20H30 au cinéma Sélect de Sélestat; tarif unique 5€90.
Cette année, la Coalition mondiale contre la peine de mort, dont l’ACAT fait partie, a décidé de consacrer la journée mondiale contre la peine de mort du 10 octobre aux enfants dont les parents ont été condamnés à mort.
L’occasion pour l’ACAT, à travers des analyses et témoignages poignants, de faire la lumière sur la situation de ces enfants, mais aussi de toutes les personnes indirectement dévastées par la peine capitale.
Lindy Lou Isonhood a été jurée. Elle a condamné un homme à la peine de mort. Vingt ans après, hantée par ce verdict, elle est partie sur les routes du Mississippi à la rencontre des 11 autres jurés. Elle analyse l’impact de la peine de mort sur elle-même mais aussi sur d’autres qui, eux aussi, ont été amenés à l’approcher de plus près. Un témoignage poignant.
Une bonne cinquantaine de membres de l’ACAT s’est retrouvée samedi 5 octobre 2019 à Sélestat pour le traditionnel « Rassemblement Régional » regroupant les adhérents d’Alsace et de Moselle. Petite nouveauté: il s’agit désormais d’une journée de rencontre; et non plus d’un week-end; ce qui permet de densifier encore plus les échanges, bilans et projets. Avec la célébration oecuménique, ce rassemblement est aussi ouvert à un public plus large pour le temps d’une conférence. C’est l’occasion pour tous ceux qui le souhaitent de se nourrir d’informations et d’approfondir la réflexion sur des thèmes majeurs, avec des intervenants de qualité.
Cette année, nous avons accueilli Martin KOPP ( voir notre article précédent) pour nous expliquer les enjeux des « Droits humains et écologie ». Une conférence d’une heure suivie d’un échange d’une heure a permis à chacun de mesurer l’urgence du changement dans nos vies… et de proposer des pistes concrètes. (>>> découvrir comment Vivre le changement )
En lien avec le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée le 20 novembre 1989, la Journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre, se concentre cette année sur les enfants et leurs droits humains; enfants dont les parents ont été condamnés à mort ou exécutés.
C’est dans le cadre du Rassemblement Régional 2019 que nous avons le plaisir d’accueillir Martin KOPP à Sélestat, ce samedi 5 Octobre 2019 à 15h au foyer paroissial St Georges, pour une conférence-débat intitulée » Droits humains et écologie ».
Martin KOPP, « théologien de l’urgence climatique » dixit le journal La Croix (voir lien ci-dessous), est co-directeur de la campagne « Living the Change » chez GreenFaith, après avoir plaidoyé l’urgence climatique et écologique de la COP 19 à 23. Sa thèse de fin d’études pastorales est une réflexion sur le lien décroissance et théologie : « Croître en Dieu ? ». Il a lancé en 2014 une initiative interreligieuse en France le « Jeûne pour le climat ». Il préside la commission écologie et justice climatique de la Fédération Protestante de France.
L’histoire de la pensée écologique nourrit la confiance dans la capacité de l’homme à penser l’évolution de son lien à la nature, mais aussi la désespérance devant les conséquences déjà visibles . Et c’est ce en quoi l’ACAT est concerné : les migrations « écologiques » des populations, les peuples autochtones victimes des enjeux de pouvoir autour des destructions massives de la nature : nous nous devons d’interpeller mais aussi de questionner notre propre rapport à la nature et inventer une autre manière de vivre. Exemple : 100 paroisses se sont engagées en 2018 dans le label « Eglise Verte ».
En 1978, Jean-Loup Dabadie compose la chanson « L’assassin assassiné« , un plaidoyer tout en finesse contre la peine de mort. Une fois son morceau achevé, il parvient à convaincre Julien Clerc, un de ses plus brillants interprètes, de chanter cette chanson en direct dans une émission sur FR3.
Aussitôt, le titre connaît un fort impact. Robert Badinter, farouche partisan de l’abolition envoie une lettre de félicitations au chanteur.
Julien Clerc enregistre la chanson l’année suivante sur l’album « Sans entracte »; deux ans avant l’abolition de la peine de mort en France.
Une chanson à réécouter à la veille du 10 octobre, journée internationale contre la peine de mort…
C’était un jour à la maison
Je voulais faire une chanson
D’amour peut-être
À côté de la fenêtre
Quelqu’un que j’aime et qui m’aimait
Lisait un livre de Giono
Et moi penché sur mon piano
Comm’ sur un établi magique
J’essayais d’ajuster les mots
À ma musiqueLe matin même, à la Santé
Un homme, un homme avait été
Exécuté
Et nous étions si tranquilles
Là, au cœur battant de la ville
C’était un’ fin d’après-midi
À l’heure où les ombres fidèles
Sortant peu à peu de chez elles
Composent doucement la nuit
Comm’ aujourd’huiIls sont venus à pas de loup
Ils lui ont dit d’un ton doux
C’est le jour, c’est l’heure
Ils les a r’gardés sans couleur
Il était à moitié nu
« Voulez-vous écrire une lettre? »
Il a dit « Oui » il a pas pu
Il a pris une cigarette
Sur mon travail tombait le soir
Mais les mots restaient dans le noir
Qu’on me pardonne
Mais on ne peut certains jours
Écrire des chansons d’amour
Alors j’ai fermé mon piano
Paroles et musique de personne
Et j’ai pensé à ce salaud
Au sang lavé sur le pavé
Par ses bourreaux
Je ne suis président de rien
Moi je ne suis qu’un musicien
Je le sais bien
Et je n’prends pas de pose
Pour dire seulement cette chose
Messieurs les assassins commencent
Oui, mais la société recommence
Le sang d’un condamné à mort
C’est du sang d’homme, c’en est encore
C’en est encore
Chacun son tour, ça n’est pas drôle
On lui donne 2, 3 paroles
Et un peu d’alcool
On lui parle, on l’attache, on le cache
Dans la cour un grand dais noir
Protège sa mort des regards
Et puis ensuite, ça va très vite
Le temps que l’on vous décapite
Si je demande qu’on me permette
À la place d’une chanson
D’amour peut-être
De vous chanter un silence
C’est que ce souvenir me hante
Lorsque le couteau est tombé
Le crime a changé de côté
Ci-gît ce soir dans ma mémoire
Un assassin assassiné
Assassiné
Assassiné
Nous avons le plaisir d’accueillir Marie-Odile, une amie de M-Claire.
Prière :
Texte de l’Evangile du dimanche + prière de J. Musset.
Préparation des prochaines prières :
7 octobre : Annette
4 novembre : M-Claire
2 décembre : René B.
Divers :
Gabrielle nous fait partager sa découverte faite lors des sculptures sur paille cet été à Valloire : une superbe pirogue de réfugiés, accompagnée d’un joli poème.
Le mari d’Annick a fabriqué un pied pour le sapin en fil de fer barbelé. Annie propose de l’utiliser pendant l’Avent au temple, pour y accrocher les victimes évoquées sur les croix de l’Avent. Elle en parlera à Jürgen.
Les échos de la Nuit des veilleurs et de la journée conviviale sont positifs. Le groupe est d’accord pour organiser la Nuit des veilleurs 2020 de nouveau à Villé.
Films :
-Prochain film droits de l’homme, au Sélect de Sélestat, le 10 septembre : La vie scolaire, de Grand corps malade. (voir la bande annonce ci-dessous). Les suivants restent à confirmer.
-« Dis-leur que j’existe » sera projeté à Oberbruck le 16 novembre par le groupe ACAT de Thann. Claude ne sera pas disponible pour le débat, mais enverra quelqu’un de l’AARASD.
-« Fusils et graffitis » sera projeté à Strasbourg le 22 novembre prochain, au Temple neuf.
Forum des associations organisé par Mic’Cités samedi le 7 septembre au caveau Ste Barbe à Sélestat – Horaires pour le public : 10h à 17h. Annie prépare 4 panneaux sur les 4 temps forts de l’histoire du groupe. Un document papier sur ces actions emblématiques sera élaboré par la suite, pour les membres du groupe. Annette prépare aussi un album rétrospectif.
Préparation du rassemblement régional:
L’équipe régionale viendra à Sélestat pour sa prochaine réunion, le 23 septembre.
A 10h, réunion dans la grande salle du foyer St Georges, puis repas tiré du sac.
A 15h30, réunion avec les intervenants de la célébration (J-Paul et Jürgen) pour préparer la célébration, à l’espace Bucer.
Les membres du groupe de Sélestat disponibles sont invités à se joindre à l’équipe régionale, soit le matin, soit l’après-midi (ou les deux !).
Rassemblement régional: le 5 octobre 2019 au foyer St Georges à Sélestat.
Les inscriptions sont à renvoyer à Betty pour le 16 septembre.
Il faudra préparer la salle la veille, le 4 octobre, à 20h. Avis aux bonnes volontés !
Maroc / Sahara occidental :
Une nouvelle tentative de Claude pour aller voir son mari le 8 juillet dernier s’est à nouveau soldée par un refoulement.
Fin juillet, à l’occasion du 20ème anniversaire de l’accession au trône de Mohamed VI, des grâces ont été accordées, mais aucune ne concerne les prisonniers sahraouis. Plusieurs articles sur le Maroc sont parus à cette occasion.
Nous signons, comme tous les mois, une carte commune de soutien pour notre filleul Mohamed Bourial.
Depuis le milieu des années 80, le groupe de rock irlandais U2 défend la cause des Droits de l’Homme par la promotion d’Amnesty International pendant ses concerts; par sa participation au Live Aid… et par ses textes, comme en 1984 avec « Pride » (Au nom de l’Amour) à propos de Martin Luther King et de son combat non violent pour les droits civiques.
Pride (Fierté)
One man come in the name of love Un homme se présente, au nom de l’amour One man come and go Un homme vient et repart One man come, he to justify Un homme vient, pour justifier One man to overthrow Un homme à rejeter
In the name of love Au nom de l’amour What more in the name of love Quoi de plus au nom de l’amour In the name of love Au nom de l’amour What more in the name of love Quoi de plus au nom de l’amour
One man caught on a barbed wire fence Un homme prisonnier d’une clôture barbelée One man he resist Un homme qui résiste One man washed on an empty beach. Un homme naufragé sur une plage vide. One man betrayed with a kiss Un homme trahi par un baiser
In the name of love Au nom de l’amour What more in the name of love Quoi de plus au nom de l’amour In the name of love Au nom de l’amour What more in the name of love Quoi de plus au nom de l’amour
(nobody like you… ) (Personne comme toi… )
Early morning, April 4 Tôt le matin, le 4 avril Shot rings out in the Memphis sky On entend des tirs dans le ciel de Memphis Free at last, they took your life Enfin libéré, ils t’ont enlevé la vie They could not take your pride Ils n’ont pas pu te retirer ta fierté
In the name of love Au nom de l’amour What more in the name of love Quoi de plus au nom de l’amour In the name of love Au nom de l’amour What more in the name of love Quoi de plus au nom de l’amour In the name of love Au nom de l’amour What more in the name of love… Quoi de plus au nom de l’amour…
07/05/2025: Réunion Acat à 14h au presbytère catholique à Sélestat.
04/06/2025: Réunion Acat à 14h au foyer protestant à Sélestat.
18/10/2025: Rassemblement régional à Strasbourg.
L’ ACAT en quelques mots…
L’ACAT est l'ONG des chrétiens engagés pour les droits de l’homme. L’ACAT œuvre depuis sa création en France en 1974 pour l'abolition de la torture et de la peine de mort partout dans le monde et pour la défense du droit d'asile.
Ne les oublions pas
Ces personnes sont menacées, emprisonnées, battues, torturées, maintenues en détention ou risquent à tout moment d’être exécutées. Elles viennent du Bénin, de Colombie, d’Iran, de Russie, du Japon ou d’ailleurs, et sont réprimées en raison de leur engagement politique et/ou pour les droits humains.
SOUTENEZ-LES !
Par une prière, une lettre ou un courriel à leur famille.
NE LES OUBLIONS PAS !
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