Compte rendu de la réunion d’ OCTOBRE 2011
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Préparatifs pour le rassemblement régional à St Jean de Bassel.
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Prière de Michel Quoist: « Si la note disait… »
Si le mot disait : Ce n’est pas un mot qui peut faire une page…
il n’y aurait pas de livre.
Si la pierre disait : Ce n’est pas une pierre qui peut monter un mur…
il n’y aurait pas de maison.
Si la goutte d’eau disait : Ce n’est pas une goutte d’eau qui peut
faire une rivière…
il n’y aurait pas d’océan.
Si le grain de blé disait : Ce n’est pas un grain de blé qui commence
un champ…
il n’y aurait pas de moisson.
Si l’homme disait : Ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité…
il n’y aurait pas de bonheur.
Comme la symphonie a besoin de chaque note,
comme le livre a besoin de chaque mot,
comme la maison a besoin de chaque pierre,
comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau,
comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
l’humanité tout entière a besoin de toi,
là où tu es,
là comme tu es,
avec ta joie, ton espérance,
ta souffrance, ta misère.
L’humanité tout entière a besoin de toi
car tu es unique et irremplacable.
Michel QUOIST
Réunion bilan de l’année 2010-2011 écoulée:
Projets pour la Rentrée 2011:
La réunion se termine avec le verre de l’amitié. Une franche convivialité règne dans le groupe, comme l’atteste la photo ci-dessous !

Tu n’oses pas être heureux, alors que tu as la raison la plus indiscutable de l’être : le Dieu tout-puissant, ton créateur et celui de toutes choses, t’aime divinement, c’est-à-dire infiniment, et t’aime de toute éternité, et t’aime personnellement; il désire que tu deviennes un saint, mais en attendant, il t’aime tel que tu es.
Pourquoi donc cette anxiété qui ne cède pas? Ta foi en cet amour manquerait-elle de force et de stabilité? Ou bien serais-tu habité par un secret besoin d’être content de toi, d’être aimé, non par pure gratuité mais pour tes « mérites » ?
Certes, je ne saurais trop approuver ton désir de glorifier Dieu en toutes tes actions ainsi que le fit le Christ tout au long de sa vie. Et c’est bien que tu pleures tes manquements : l’amour ne peut prendre son parti d’avoir été insuffisamment empressé et dévoué. Mais, de grâce ! N’occupe pas tout le temps que tu passes auprès de ton Père à te lamenter et à te repentir !
(…) Prends garde : tu risques de passer ta vie à contempler en toi tout ce qui n’est pas encore purifié, tous les mobiles souvent imparfaits de tes actes, toutes les défaillances. Et d’omettre par là même de contempler la splendeur du Visage de ton Dieu, de ce Visage où tu pourrais lire l’amour capable de submerger tout coeur d’homme, tous les coeurs de tous les hommes…
Te laisser aimer, oser être heureux, sans restriction, voilà donc en quoi je voudrais que consiste ton oraison.
(…) Au dernier jour, combien de chrétiens, laïcs ou religieux, comprendront tout à coup avec stupeur, en découvrant la Face de Dieu, qu’ils avaient été conviés à vivre leur vie tout livrés à la chaleur de cet éclatant soleil, et qu’ils ont passé leur temps, reclus, dans la cave humide de leur cœur !
Que n’entends-tu le Seigneur te dire : « Oui, je te pardonne tous tes péchés. Et maintenant, qu’il n’en soit plus question, viens te reposer. (…) J’ai tant de dons pour toi ! Mais il m’est impossible de t’en combler si tu n’es pas pauvre et heureux d’être pauvre; mieux, si tu ne me pries pas de t’appauvrir plus radicalement encore. Je ne te demande pas de faire toujours plus, mais d’abord d’être, d’être simplement toi, tel que tu es. »
Père Henri Caffarel (dans « Nouvelles lettres sur la prière » – Ed. du Feu Nouveau)
Quand tu vois ton frère dans le besoin, si tu es touché aux entrailles,
n’est-ce pas Dieu qui parle au fond de ton cœur ? Merveille !
Quand tu partages avec celui qui est dans le besoin quelque chose de tes biens, de ton temps, de ta vie,
n’est-ce pas l’Amour de Dieu en toi qui se donne ? Merveille !
Quand tu accueilles l’étranger « chez toi », qu’il t’appauvrit autant qu’il t’enrichit,
n’est-ce pas Dieu lui-même qui se tient à ta porte et qui frappe ? Merveille !
Quand tu défends les droits de celui qui n’en a pas, comme tu le ferais pour ton frère, ta sœur, ton père ou ta mère,
n’est-ce pas l’amour de Dieu qui fait justice ? Merveille !
Coupure de journal parue dans L’ ALSACE le vendredi 24 juin 2011.

Annonce de la veillée oecuménique organisée dans le cadre de la Nuit des Veilleurs (Dernières Nouvelles d’ Alsace)


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