L’actualité de ces derniers jours a rattrapé la campagne du 1er semestre 2013 lancée par l’ ACAT-France, à savoir: « STOP ARRAIGO », la torture « légale » doit cesser au Mexique. Mais la libération de Florence Cassez ne doit pas faire oublier les milliers de victimes encore en détention sous arraigo au Mexique. Bien au contraire, il faut plus que jamais demander l’abolition immédiate et totale de ce système aussi cruel qu’inhumain: signez et faites signer la pétition adressée à Enrique Peña Nieto, Président de la République du Mexique.

 Voir le site dédié: STOP ARRAIGO.COM

Témoin de l’effrayante banalité de la torture, Un monde tortionnaire 2013, rapport annuel de l’ACAT-France, dresse un nouvel état des lieux du phénomène tortionnaire dans le monde. Il fait suite à ceux publiés par l’ACAT les deux années précédentes. L’ambition reste la même : rendre compte de la réalité des pratiques tortionnaires dans 19 nouveaux pays, tout en poursuivant l’éclairage historique, politique ou psychologique du phénomène. Outil de documentation et de plaidoyer, cet ouvrage constitue le troisième volet d’une encyclopédie du phénomène tortionnaire.

Un rapport remarquable tant par la qualité de ses analyses que par la diversité des angles d’approche du phénomène tortionnaire (« Comment devient-on un bourreau »; « Le commerce des technologies de torture »; etc.).

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Exposition du 17 janvier au 18 mai 2013: des images des plus grands dessinateurs de presse du monde vous mènent sur le chemin des droits de l’Homme. Un regard, crûment humoristique et durement réaliste, pour sensibiliser aux objectifs du CIDH à Sélestat. (En savoir plus…)

A découvrir également dans le même style: la Déclaration des Droits de l’Homme illustrée en dessins de presse ainsi que Cartooning for Peace -dessins pour la paix, initiative conçue par le dessinateur français Plantu.

– Distribution de « l’ Appel du mois » ; mise à jour de la liste des membres du groupe; Dernières nouvelles de soeur Josée du Togo;

– Projets pour 2013: participation au 30ème anniversaire de la communauté Emmaüs de Scherwiller; participation à la campagne de sensibilisation « Stop arraigo » (en savoir plus…)

– Dernières nouvelles des préparatifs de l’ A.G 2013 à Strasbourg.

C’est avec beaucoup de plaisir que le groupe ACAT de Sélestat fête le 2ème anniversaire de sa présence sur la toile.

Avec vous, nous continuons à défendre les Droits de l’Homme en Centre Alsace… et ailleurs !

Orange – 2012

Prions pour Mamoun (Israël/Palestine)

Il jouait au football devant sa maison. Il meurt, tué par un missile. Son père âgé de 67 ans, aveugle, est grièvement blessé.

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Mardi 11 décembre 2012, dans le froid et sous la neige qui tombe à gros flocons, inauguration de la passerelle des Droits de l’Homme, rue St-Léonard à Sélestat, en présence de Marcel Bauer, maire de la ville; Georges Stirnemann président du CIDH (Centre International d’Initiation aux Droits de l’Homme) et Lucienne Schmitt, fondatrice du CIDH. Etaient présents les enfants du conseil municipal, les élus ainsi que les membres de différentes associations dont le groupe ACAT de Sélestat.

C’est le couronnement de la très belle campagne de presse organisée par le CIDH autour de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH): l’explication quotidienne en texte et en image d’un article de la DUDH. Le groupe ACAT de Sélestat a apporté sa pierre à l’ouvrage en rédigeant l’explication de l’art. 5 (En savoir plus…). Une plaquette sur les Droits de l’Homme à Sélestat sera bientôt disponible avec le soutien de la municipalité et des différentes associations.

(L’inauguration en photos…)

11 décembre 2012: inauguration officielle de la passerelle des Droits de l’ Homme à Sélestat . Des membres du groupe ACAT de Sélestat étaient présents !

(cliquez sur la photo pour l’agrandir)

Ecrivons le beau nom d’espérance en tête de nos dossiers et de nos activités, écrivons-le sur nos lendemains, écrivons-le dans notre cœur et dans notre intelligence, écrivons-le dans la chair vivante de notre petite histoire personnelle et de la grande histoire de l’humanité.

Ecrivons donc ce nom d’espérance au cœur du mal : racine pour le défier là où il semble avoir déjà vaincu. L’espérance au cœur du mal, pour éviter le piège d’une espérance qui nous emmène ailleurs, qui nous éloigne des désespoirs du monde, au lieu de nous rapprocher et nous accrocher à eux.

Espérer veut dire réduire les distances, abréger les chemins, rendre proche ce qui est lointain. Espérance implique proximité. Proximité implique compagnonnage. Compagnonnage implique partage. Mais avant de partager l’espérance, et pour pouvoir la partager, il faut partager le désespoir des désespérés. Un partage, c’est un échange.

C’est cela qu’il nous faut : espérer au cœur du mal, pour le vaincre, le devancer, aller au-delà.

Paolo Ricca