ACAT SELESTAT

ACTION DES CHRETIENS POUR L’ABOLITION DE LA TORTURE
« Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites »  -  Matthieu (25-40)

Cinéma à Sélestat avec l’ ACAT

Pour bien finir l’année 2025, nous vous proposons une bouffée d’optimisme au nouveau cinéma de Sélestat. (cliquez sur la photo pour agrandir)

 

Vous trouverez ci-dessous les critiques parues dans La Vie (06/11/25) et dans Le Canard Enchaîné (05/11/25).

Musique et Droits humains (# 34)

« La tibétaine », chanson écrite en 1997 par Yves Duteil sur l’album « Touché « … et toujours d’actualité.

 

La tibétaine

Nous vivons sous le même soleil
Que des être en tous points pareils
Qui partagent leur existence
Entre l’espoir et la souffrance
La Tibétaine au coeur si pur
Qui chantait à l’ombre des murs
Attendra jusqu’a ses tente ans
Pour revoir le soleil levant
Les oubliés du Toit du Monde
Nous appellent à chaque seconde
Et leurs chants se heurtent en silence
Au vacarme de l’inconscience
C’est la voix d’un peuple brisé
De ces moines martyrisés
Qui nous offrent en un seul regard
Des milliers de vies de mémoire
C’était hier
C’était ailleurs
On disait plus jamais l’horreur
C’est là tout près
C’est maintenant
Et je pleure pour tous ces gens
Nous gardons la blessure au coeur
Du chagrin des peuples qui meurt
Par la force ou par la violence
En perdant jusqu’à l’espérance
Cette lignée si elle s’éteint
Avec le dernier Tibétain
Laisserait pour l’éternité
Tant de portes à jamais fermées
Les oubliés de Toit du Monde
Nous appellent à chaque seconde
Mais leurs chants se perdent en silence
Au désert de l’indifférence
C’est la voix d’un peuple épuisé
De ces femmes paralysées
Qui revivent en un seul regard
Tout ce que leur coeur a pu voir
C’était hier
C’était ailleurs
On disait c’était une erreur
C’est là tout près
C’est maintenant
Et je rêve pour ces enfants
D’un pays libre sur la Terre
A des milliers d’années-lumière
De ces uniformes barbares
De la peur et du désespoir
Pour revivre sous le soleil
Une histoire en tous points pareille
Et pouvoir enfin raconter
Les chapitres inachevés
Il est dit que jamais la flamme
De la vérité dans nos âmes
Ne peut s’éteindre tout à fait
Et qu’elle nous éclaire en secret
Comme du miel sur les blessures
J’entends toujours la voix si pure
De la Tibétaine chanter
Avec ses soeurs emprisonnées
Quelque part au-delà des murs,
J’entends toujours la voix si pure
De la Tibétaine chanter
Leur espoir en la liberté.

Shagufta Kiran: condamnée à mort !

Shagufta Kiran, une infirmière chrétienne pakistanaise de 41 ans, est mariée et mère de quatre enfants. Le 18 septembre 2024, elle a été condamnée à mort et à une amende de 300 000 roupies pakistanaises pour blasphème sur WhatsApp. La situation des chrétiens au Pakistan est très préoccupante. Le pays est classé 8ème parmi ceux où la persécution des chrétiens est la plus extrême, selon l’Association Portes Ouvertes.

 

Un anniversaire très spécial !

08/11/2025: 15ème anniversaire de l’arrestation de Mohamed Bourial et de ses amis sahraouis du groupe Gdeim Izik.

A cette occasion, nous organisons le mercredi 05/11/2025 une manifestation silencieuse… mais bien visible en plein centre historique à Sélestat. Notre soutien à notre filleul de parrainage Mohamed Bourial reste total.

Article paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 06/11/2025
(cliquez sur la photo pour agrandir)

NDLR: une erreur s’est glissée dans l’article au niveau de la date du démantèlement du camp et des arrestations mentionnés en 2025. Mais en lisant le texte, on comprend que les faits ont eu lieu il y a 15 ans ! L’article en question a été rectifié sur le site internet des DNA.

 

Ils ont été libérés !

Le 4 novembre 2025, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été libérés.

Rassemblement de soutien

Pour marquer le 15ème anniversaire de l’arrestation – le 8 novembre 2010 – des prisonniers sahraouis que nous soutenons, nous organisons mercredi 5 novembre 2025 à 14h, un rassemblement silencieux de 15 minutes (1 minute de silence par année de détention) à Sélestat sous la tour des sorcières, porte de Strasbourg, endroit symbolique puisque c’est là qu’au 17ème siècle les femmes accusées de sorcellerie étaient enfermées avant leur exécution. C’est là aussi qu’elle auraient été torturées.

Toute personne intéressée pour se joindre à nous sera bien sûr la bienvenue.

Annie Itty – ACAT Sélestat – 06 86 89 72 20

Rappel des faits:

Il y a 15 ans, le 8 novembre 2010, les autorités marocaines démantèlent par la force le camp de Gdeim Izik, situé au Sahara occidental. A l’époque, plusieurs milliers de Sahraouis sont venus installer leurs tentes traditionnelles dans un spectaculaire camp de toile, à Gdeim Izik, près de la ville de Laâyoune au Sahara occidental, territoire sous occupation marocaine. A travers cette mobilisation pacifique, ils voulaient protester contre les discriminations exercées à leur encontre par le gouvernement marocain. Le 8 novembre, les forces de sécurité́ marocaines évacuent le camp et des affrontements éclatent, dans lesquels onze policiers et deux militants sahraouis trouvent la mort. Des centaines de personnes sont blessées, des centaines d’autres arrêtées.

Parmi les personnes arrêtées, 25 militants politiques et défenseurs des droits, considérés comme les meneurs du camp, sont accusés du meurtre de policiers, alors que certains n’étaient même pas présents sur les lieux aux moments des faits. Ainsi, le militant Naâma Asfari est arrêté dès le 7 novembre, la veille du démantèlement, passé à tabac et mis au secret. Ses compagnons également auraient été soumis pendant leur garde à vue à des actes de torture et de traitements inhumains et dégradants – menaces, coups, privations d’eau et nourriture – avant d’être forcés à signer des aveux pour les crimes dont ils sont accusés.

Malgré les allégations répétées de torture et mauvais traitements produites par la défense lors des procès, les autorités marocaines ont toujours refusé de mener des enquêtes indépendantes sur ces accusations.

15 ans après les faits, nombre de ces prisonniers sont toujours détenus de façon arbitraire. Ils ont été transférés dans des prisons en dehors du Sahara occidental, ce qui rend difficile voire impossible les visites de leurs familles et est contraire au droit international. Ils sont pour la plupart détenus au secret et soumis à des brimades constantes dans des conditions très dures (privation de téléphone et de courrier, absence de soins…)

Leurs procès ont été marqués par la fabrication de preuves, le recours à des aveux forcés et des obstacles à l’exercice du droit de la défense. Lors des audiences en 2017 devant la cour d’appel de Rabat, les avocats des accusés n’ont cessé d’avoir la parole coupée, certains ont même été violemment expulsés de la Cour.

Les instances onusiennes ne s’y sont pas trompées. En décembre 2016, le Maroc a été condamné par le CAT (Comité contre la torture des Nations Unies) pour des violations multiples de la Convention contre la torture sur la personne de Naâma Asfari, tandis que plusieurs procédures spéciales ont alerté sur le caractère arbitraire de ces détentions. D’autres condamnations internationales du Maroc ont suivi depuis.

C’est pourquoi, aujourd’hui à nouveau, plusieurs organisations de défense des droits humains, dont l’ACAT, appellent le Maroc à libérer les prisonniers du groupe dit de Gdeim Izik, détenus illégalement depuis 15 ans.

 

Prochaine réunion : jeudi 08 / 01 / 2026

 

Nous vous donnons rendez-vous pour notre prochaine réunion

 

Jeudi 8 Janvier 2026

 à 14h à Châtenois

(pour tout renseignement: 06 86 89 72 20)

Musique et Droits humains (# 33)

« Sur mon cou« : Etienne Daho reprend en concert la mise en musique d’Hélène Martin du texte Sur mon cou de Jean Genet (extrait du Condamné à mort), qu’il enregistre en 1998.

A (re)écouter en cette journée internationale pour l’abolition de la peine de mort.

 

Sur mon cou

Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus lègère et grave qu’une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.

Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
Mène-moi loin d’ici battre notre campagne.

Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir
Ni les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.

Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde!
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords
Mais viens! Pose ta joue contre ma tête ronde.

Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour.
Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour.

Amour, viens sur ma bouche! Amour, ouvre tes portes!
Traverse les couloirs, descends, marche léger
Vole dans l’escalier plus souple qu’un berger
Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes.

Ô traverse les murs, s’il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière
Use de la menace, use de la prière
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.

Bonne nouvelle

Expo à voir au CIDH

Jusqu’au 31 octobre 2025 , Le Centre d’Initiation aux Droits Humains (CIDH) accueille l’exposition « Dessine-moi le droit », conçue par le Défenseur des droits en partenariat avec Cartooning for Peace, un réseau international de 162 caricaturistes engagés.

===> En savoir plus…



Nuit des Veilleurs à l’abbaye de Baumgarten
Voir toutes nos photos

Recherche

Effectuez des recherches dans nos articles en entrant vos mots clés ci-dessous



Formulaire de contact

Nom                                                                                           Email
Votre message

Savez vous compter ? (contre le spam) Combien font 10 auquel on ajoute 4 :