A procès inique, verdict pathétique.
La cour d’appel de Rabat vient de rejuger notre filleul Mohamed Bourial et ses co-détenus sahraouis. Résultat: un bien pathétique copié-collé du jugement du tribunal militaire de 2013. Les années passent mais le système reste identique: un décorum de « procès équitable » et une justice qui n’en a que le nom, tant les « irrégularités » sont nombreuses: absence de preuves, aveux obtenus sous la torture, témoins qui « apparaissent » mystérieusement plusieurs années après les faits etc. Si la situation n’était pas aussi tragique, on pourrait en rire tant la mascarade judiciaire est grotesque. Cependant, les observateurs internationaux et les ONG présents ne sont pas dupes. Dès à présent, Mohamed Bourial et ses co-détenus se sont pourvus en cassation et l’ACAT a saisi trois rapporteurs de l’ONU. Comme le souligne avec beaucoup de sagesse Ingrid Metton, l’un des trois avocats français qui ont défendu les accusés, « ce qui est sûr pour moi, c’est qu’il n’y a pas d’autre issue possible, à terme, que la libération des prisonniers de Gdeim Izik. »
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